Tébessa

De grandes routes convergeaient vers sa plaine : route de Lambèse, de Constantine et de Carthage.

Chaque période a laissé des remarquables vestiges de sa civilisation.

Le soleil s’est plu, pendant des siècles à patiner ses monuments. Les teintes jaunes parfois légèrement dorées de leurs murs donnent une note d’art bien particulière à cet ensemble de ruines africaines.

Plusieurs monuments doivent retenir l’attention, ce sont :

  • le Temple de Minerve,
  • l’Arc de Caracalla,
  • la Basilique et enfin,
  • l’enceinte Byzanfine.

Cet ensemble de ruines donne à Tébessa un attrait analogue à celui de Carthage et de Timgad. Ces trois cités se complètent.

Un pèlerinage archéologique dans l’Afrique du Nord, doit les comprendre toutes trois, selon la très juste

observation de Monsieur Cagnat :

« Carthage, c’est pour l’Afrique du Nord, le gai soleil qui se lève ; Timgad, c’est le plein soleil de midi ; Tébessa, le pâle soleil du soir.

A tous trois l’histoire doit pareillement de la reconnaissance à l’un pour avoir dissipé l’obscurité de la nuit, à l’autre pour avoir inondé le monde de son éclat, au dernier pour avoir retardé de quelques instants au moins, la nouvelle invasion des ténèbres. »